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Titre :Un drame dans la colonne
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Rimbault, Eugène ; Spencer, Émile
Interprète(s) :Polin [Pierre Paul Marsalès]
Genre :Café-concert : comique troupier
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :3831
Numéro de matrice :12674-CC-x
Date de l'enregistrement :1903
Instruments :piano acc.
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :96,4
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012, pointe 2,0ET sur Stanton, Elberg MD12 : courbe flat, passe-bas 3k, Cedar X declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :18-10-2012
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. La Bastille, la colonne de Juillet
Texte du contenu :Un drame dans la colonne

Création : Polin (1896 aux Ambassadeurs) - reprise : Préval - Paroles : Eugène Rimbault - Musique : Émile Spencer


Polin sur Pathé 3831 :

Avec une bobonne très gentille
Je passais place de la Bastille
Quand elle me dit : Si l’on montait
Dessus la colonne de Juillet ?
L’escalier était sans lumière
J’fis passer la belle la première [Zonophone : J'fis passer la p'tite la première]
De façon que lorsqu’elle grimpait
J’y chatouillais un peu l’mollet

Quéqu’ tu fais ? m’disait la bobonne [Zonophone : Quéqu’ tu m'fais ? m’disait la bobonne]
– Rien qu’j’y dis, j’explore la colonne
C’qu’i fait noir, sacré nom d’un chien !
Mais j’trouve suffisamment l’chemin…
Une fois en haut, j’dis : Hein ! ma chère
On peut voir plus loin qu’la frontière
Et même si qu'y s'rait pas si tard
On verrait p’t-être Madagascar [Zonophone : On aurait p’t-être Madagascar]

Tout en haut d’notre observatoire
On resta jusqu’à la nuit noire
Puis on r’descendit, quand soudain
J’vois qu’on avait fermé l’machin [Zonophone : J’vis qu’on avait fermé l’machin]
– Oh ! oh ben, nous sommes propres, dis-je à la bobonne
Il faut r’monter sur la colonne
On tâch'ra d’faire signe aux passants
Sacré fourbi ! qué sale coup d’temps !

Jette ton mouchoir, dis-je à la belle
On saura mieux qui qu'c’est qu’appelle
Elle le jette et pis on attend
Mais c’était p’t-être pas suffisant…
– Jette ton jupon, jette ton corsage
Au besoin jettes-en davantage
Moi, je peux pas j’ter mes vêtements
Puisqu’ils sont au gouvernement

Elle jette sa jupe, son corset rose
Mais ça produisait pas grand-chose
Alors v'là qu’elle balance en bas [Zonophone : Enfin v'là qu'elle balance en bas]
Son pantalon et pis ses bas
Puis, comme elle v’nait de j'ter sa ch’mise
Et qu’elle sentait une légère brise
J'y dis : Garde tes jarretières sur toi
T’auras toujours un peu moins froid

Enfin, perdant toute espérance
Au sujet de notre délivrance
J’dis à la p'tite : Puisqu'c’est ainsi [Zonophone : J' dis à la belle : Puisqu'c'est ainsi]
Tous deux, on va coucher ici
Ma bobonne resta donc sans voiles [Zonophone : La bobonne resta donc sans voile]
À r’garder briller les étoiles
Et moi, chaque fois qu’elle se r’tournait
C’est la lune, c'était magnifique !

Bref, pour terminer l’aventure
L’matin, à l’heure de l’ouverture [Zonophone : L'lend'main, à l'heure de l'ouverture]
Je descends chercher les vêtements
Tombés au pied du monument
Puis, les ayant r’mis à la p’tite
Vers le quartier, j’cours au plus vite
Et là-bas, j’arrive juste à temps
Pour que l’adjudant m’foute dedans !


----------------

Anonyme :

Avec une bobonne très gentille
Je passais place de la Bastille
Quand elle me dit : Si l’on montait
Dessus la colonne de Juillet ?
L’escalier était sans lumière
J'fis passer la p'tite la première
Ça fait qu'pendant qu’elle grimpait
J’y chatouillais un peu les mollets

Qu'est-c'que tu fais ? m’dit la bobonne
– Rien qu’j’y dis, j’explore la colonne
Ah ! c’qu’i fait noir, cré nom d’un chien !
Mais j’trouve suffisamment l’chemin…
Une fois là-haut, j’ lui dis : Hé ! ma chère
On peut voir plus loin qu’la frontière
Et même s'il était pas si tard
On verrait peut-être Madagascar

Tout en haut d’notre observatoire
On resta jusqu’à la nuit noire
Puis on r’descendit, quand soudain
J’vis qu’on avait fermé l’machin
– Nous sommes propres, que j'dis à la bobonne
Faut remonter sur la colonne
On tâch'ra d’faire signe aux passants
Ah ! sacré fourbi ! quel sale coup d’temps !

Jette ton mouchoir, dis-je à la belle
On saura bien qui c’est qu’appelle
Elle le jette puis on attend
C’était peut-être pas suffisant…
– Jette ton jupon, jette ton corsage
Au besoin jettes-en davantage
Moi, je peux pas jeter mes vêt'ments
Puisqu’ils sont au gouvernement

Elle jette sa jupe, son corset rose
Mais ça n' produisait pas grand-chose
Enfin v'là qu'elle balance en bas
Son pantalon et puis ses bas
Puis, comme elle v’nait d' jeter sa ch’mise
Et qu’elle sentait une légère brise
J'y dis : Garde tes jarretières sur toi
T’auras toujours un peu moins froid

Enfin, perdant toute espérance
Au sujet de notre délivrance
J' dis à la belle : Puisque c'est ainsi
Tous deux, on va coucher ici
La bobonne resta donc sans voile
À r’garder briller les étoiles
Et moi, chaque fois qu’elle se r’tournait
C’est la lune que mon œil fixait

Bref, pour terminer l’aventure
L'lend'main, à l'heure de l'ouverture
Je descends chercher les vêtements
Tombés au pied du monument
Puis, les ayant r’mis à la p’tite
Vers le quartier, j’cours au plus vite
Et là-bas, j’arrive juste à temps
Pour qu' l’adjudant me foute dedans !


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